Historique des soins palliatifs

Historique des Soins Palliatifs

  • 1835 : Jeanne Garnier, une jeune veuve de Lyon, mobilise des amies pour accompagner des personnes indigentes en fin de vie.  Aujourd’hui la Maison Médicale Jeanne Garnier située à Paris est un centre de soins palliatifs de référence au niveau européen.
  • Au cours du 20ème siècle, début des soins palliatifs en Angleterre, puis au Canada, plutôt dans des institutions religieuses.

2005 : Loi Léonetti inscrit dans la loi le refus de  l’obstination déraisonnable. Elle affirme clairement le  principe du droit pour tout malade à l’abstention ou l’arrêt de tout traitement) tout en lui garantissant l’accès à des soins palliatifs jusqu’à sa mort. Des modalités claires de prises de décisions sont définies pour les différents cas de figures possibles en fin de vie selon que le patient est conscient ou inconscient, précisant le rôle de la personne de confiance.

  • 1983 : Création de la première association JALMALV à Grenoble.
  • 1984 : Création de l’Association de Soins Palliatifs de PARIS, l’ASP. L’Union Nationale des Associations de Soins Palliatifs, UNASP,  sera fondée en 2011.
  • 1986 – 1987 : Les premières structures spécialisées dans la prise en charge des personnes en fin de vie font leur apparition dans les hôpitaux publics. 
  • 1987 : 8 associations départementales JALMALV créent la Fédération JALMALV.
  • 1989 : création de la SFAP, Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs, à l’initiative de médecins, psychologues, et associations d’accompagnement, dont la Fédération JALMALV.
  • 1991 : introduction des soins palliatifs dans les missions des établissements de santé.

  • 1999 : la loi Kouchner Introduit le droit à toute personne malade de bénéficier de soins palliatifs et d’un accompagnement. Un plan triennal de développement des soins palliatifs est instauré.
  • 2002 : début accompagnement à Ecoute et Vie dans la Nièvre.



En 2016 la loi Claeys Léonetti précise les conditions dans lesquelles peuvent être décidés l’arrêt des traitements et la mise en œuvre de la sédation profonde et continue jusqu’au décès de la personne. Un second décret et un arrêté fixent les critères de validité des directives anticipées.